La commune ... hameaux et villages

Thorame gare



Outre la gare, on y trouve:
une église : Notre dame de la fleur
photos du hameau

la Colle St Michel




Aux environs de l'an mil, les territoires actuels de Peyresq et la Colle n'en formaient qu'un. Sancti Michaelis de Peiresco est l'appellation latine du seul castrum présent avec une église sur le site de Saint Michel à cette époque.
Ce territoire fut partagé vers 1250 en deux domaines seigneuriaux indépendants : Peiresc et Saint Michel de Peiresc, devenu par la suite la Colle Saint Michel. Pendant la révolution, de 1794 à 1796 la Colle Saint Michel est baptisée Colle Froide. Les deux communautés, se sont à nouveau réunies en 1964 pour former la commune de Saint Michel Peyresq avant d'être rattachées à Thorame-Haute en 1974.
En tant que lieu de passage, col, transition entre les vallées du Verdon et du Var, le territoire de la Colle s'est toujours trouvé à la frontière des entités administratives de rattachement, passant des juridictions de Guillaumes, Puget-Théniers puis Annot, à celles des cantons de Saint André les Alpes (19° siècle), ou Colmars (depuis 1974). C'est un lieu original et autonome, une " marche " entre région méditerranéenne et région alpine, à la fois frontière climatique, frontière linguistique et même frontière des styles architecturaux où les toitures de mélèze et de tuiles plates ont coexisté jusqu'au début du 20° siècle.
L'activité économique traditionnelle des collencs était l'élevage des " bêtes à laine ", les ovins, dont le principal rapport était la laine. La rudesse du climat et la petitesse du territoire ont toujours obligé les éleveurs à transhumer durant les sept mois d'hiver vers la Basse Provence : basse vallée de l'Argens, golfe de Saint Tropez ou la Crau. Il ne reste aujourd'hui qu'un seul éleveur, label " bio ", qui ne transhume pas. Mais la Colle accueille toujours durant l'été les troupeaux transhumants venus de la Basse Provence.
Comme tout le département, la Colle Saint Michel qui avait une centaine d'habitants en 1850, s'est progressivement dépeuplée. On compte aujourd'hui une dizaine de résidents permanents De nombreux descendants des anciennes familles de collencs reviennent y séjourner durant les vacances.
Avec l'apparition du tourisme, la Colle voit se développer l'hôtellerie et les activités de loisirs d'été et d'hiver dès 1930. On y trouve aujourd'hui une station de ski de fond, deux commerces d'hébergement et de restauration et un camping à la ferme.
Le domaine skiable s'étend entre 1430 et 1800 mètres d'altitude.
Les Amis de la Colle ainsi que Saint Michel pleine nature sont deux associations locales, qui s'occupent entre autres de sauvegarder le patrimoine historique (église, puits, oratoires, fontaine-lavoir...) et de gérer la station de ski de fond.
Démographie
Avant 1900
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1836 | 1846 | 1851 | 1856 |
101 | 75 | 76 | 88 | 80 | 85 | 104 | 91 |
1861 | 1866 | 1872 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | |
98 | 60 | 58 | 70 | 61 | 46 | 51 |
Après 1900
1901 | 1906 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1968 |
72 | 51 | 30 | 31 | 28 | 24 | 38 | 11 | 13 |

Ondres


Ondres est un village des Alpes-de-Haute-Provence, dépendant de la commune de Thorame-Haute dans le Haut Verdon. Il fut complètement déserté au début du XXe siècle avant d'être remis en état à partir de la fin des années 1950 par quelques familles de vacanciers tombées amoureuses du site.
Les habitants d'Ondres sont traditionnellement appelés Ondraincs, on trouve aussi fréquemment Ondriens terme utilisé par les résidents actuels.
Ondres se caractérise par son aridité qui le fait parfois manquer d'eau en juillet-août. Le village n'est pas équipé ni en réseau d'électricité, ni en réseau d'eau. En été, il peut compter une centaine d'habitant.
Autrefois, le village abritaient jusqu'à 250 personnes, on y trouvait une école primaire et un prêtre attaché à l'église Saint-Laurent, succursale de la paroisse de Thorame-Haute.
L'économie traditionnelle d'Ondres se caractérise par sa pauvreté contrairement au chef-lieu qui jouissait d'un certain confort et les difficultés de déplacements, les premiers chemins vraiment carrossables ne seront tracés que dans les années 1930. Ces éléments apparaissent clairement dans les enquêtes agricoles et divers témoignages (notamment le curé du village).
L'école du village est déclassée en 1946, mais ne compte plus aucun enfant à partir de 1943. En 1930-1931, seuls 2 enfants fréquentent l'école.
Ondres a été fréquenté par le lettré Léon Richard, instituteur de Thorame durant 35 ans puis d'Ondres plusieurs années à partir de 1845.
photos du village

Peyresq




Peyresq signifie "le pays des pierres"
La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1042, sous la forme Petriscum, terme faisant référence au terrain pierreux.
Peyresq a donné son nom au célèbre humaniste
Nicolas Claude Fabri de Peiresc qui en fut le seigneur, mais n'y mit cependant jamais les pieds.
Après la Révolution française, le village de Peyresc prend une nouvelle orthographe : Peyresq. La commune a fusionné en novembre 1964 avec celle de La Colle-Saint-Michel. La nouvelle commune ainsi créée a été appelée Saint-Michel-Peyresq ; cette commune a été absorbée en mars 1974, par la municipalité de Thorame-Haute.
Note : Depuis la fusion de la commune avec la Colle-Saint-Michel en 1964, il n'y a plus de recensement différencié pour Peyresq.
Autres hameaux





Branchaï
Ancienne ferme constitué d’un long bâtiment situé à la limite de la commune en aval.
La Rivière
A proximité de la gare, ce hameau ce compose de plusieurs maisons dont la plupart sont en ruine, la ligne de chemin de fer est collée au hameau ; il est relié à la gare par le viaduc ferroviaire de la Fleur, quelques centaines de mètres en amont, un autre pont permet au train de pénétrer dans le tunnel de la Colle-Saint-Michel.
La Royère
A 1 317 m d’altitude abandonné au début du siècle dernier, il est aujourd’hui relié à une piste et connait une nouvelle vie, il se compose de plusieurs bâtiments de ferme et d’habitation, ainsi qu’une citerne et un four.
Le plan de Lys
Ce lieu-dit se compose des ruines d’une ancienne scierie les installations pour le percement du tunnel de la voie ferrée y étaient implantées.
Font-Gaillarde
Ce hameau fut souvent représenté sur des cartes postales car un hôtel accueillait au début du XX siècle un tourisme plutôt aisé grâce à l’ouverture de ligne Digne-Nice. On trouve également une grotte. Aujourd’hui encore, c’est un lieu d’accueil pour les visiteurs.
Le Fontanil
hameau constitué d’une maison d’habitation, de deux bergeries, d’un four à pain et de quelques petites constructions éparses il se situe au sommet du ravin de Guillaume à plus de 1500 m d’altitude.
